vendredi 31 octobre 2014

Wisconsin... ta mère.

Savage World : The Wild hunt

Mon personnage a 12ans. Je suis en fugue suite à de profonds désaccords avec ma daronne et j'attends le bus pour me tirer du Wisconsin où mes perpectives d'avenir me semblent aussi ouvertes qu'une huitre récalcitrante. Je me retrouve avec 4 adultes, tous ayant l'air de fuir une vie de misère.

Le voyage commence, je me cale dans un fauteuil, casquette sur les yeux, la musique de mon smartphone bien à fond histoire de faire comprendre aux vieillards présents l'étendue de ma rebellion.

Le chauffeur n'arrête pas de regarder son tableau de bord. Tu vas voir qu'il va nous faire le coup de la panne. M'en fout, vu mon âge, ils peuvent tous courir pour que je pousse cet engin.

Bingo, nous voilà arrêtés au milieu de nulle part, dans un trou paumé du nom improbable d'Ebernburg. Rien à l'horizon, mis à part des champs de maïs à perte de vue et quelques vagues masures sur les collines avoisinantes. A croire que les nazis ont pénétré jusque dans notre beau pays tellement c'est triste. Le chauffeur nous signale qu'un autre bus viendra nous prendre vers 22h.
4h à tuer donc.
Nous pénétrons en désespoir de cause dans le seul magasin de cette région perdue. Je ne semble pas être le seul à avoir les poches trouées, sauf peut-être un des vieux du convois.
J'essaie de chourrer quelques victuailles mais la tenancière cacochyme à l'oeil ! Je paie donc tout en lui lançant un regard torve qui lui fait autant d'effet qu'une paire de jumelle à un aveugle.

Le soleil disparait, avalé tranquillement par les champs de maïs. La boutiquière nous souhaite le bonsoir.
Nous retournons au bus mais notre chauffeur a disparu sans laisser d'adresse. La porte étant ouverte, je m'installe en compagnie d'un des gars pendant que le reste vadrouille à la recherche du conducteur.

Quand nous entendons des hurlements et des grognements bestiaux qui font remonter des peurs archaïques le long de mon échine.
On se replie vers le magasin et les grands attaquent la grille. L'un des gars tente de la crocheter. Les grognements se rapproche dans le noir et notre seule lampe torche n'éclaire pas plus qu'un vers luisant dans le trou du cul d'un... Un autre gars défonce la porte, ulcéré par la lenteur du cambrioleur de mes deux, juste au moment où deux chiens galeux jusqu'à la trogne nous saute dessus, suivis immédiatement par deux... ZOMBIES !

PUTAIN ! PAS DE DOUTE ! CE SONT DES PUTAINS DE MORT-VIVANTS ! COMME À LA TÉLÉ ! COMME DANS MES PUTAINS DE BD PROPHÉTIQUES !

La trouille au ventre, je me planque pendant que les autres partent à la filoche contre les molosses et les gourmets de l'au-delà.
Les salauds sont résistants et les vieux prennent cher. Dès que je peux, je m'arrache du magasin et cours vers le bus rejoindre le dehors et un de mes camarades voyageurs.
Mais y a un zombies qui nous poursuit !
On force tant bien que mal la porte du bus qui est étonnamment fermées et on se cloitre pendant que le décédé tente de nous rejoindre. On bloque les portes alors que les 3 autres voyageurs semblent avoir finalement le dessus.
Le déficient vital se met en tête de péter les vitres pour venir nous faire un câlin définitif. Je panique, cherche une sortie et trouve la vitre de sortie à l'opposé. Nous nous éjectons alors que le cadavre pénètre dans le bus et se rue pour nous agripper.
Fort heureusement, un de mes collègues d'infortune, un bon américain armé, lui colle une balle dans le crâne.
Nous retournons à la boutique, forçons le meuble à artillerie en tout genre et cherchons une échappatoire. Sur les collines toutes les bicoques sont éteintes mais au loin, dans les bois, je repère une lumière. Nous y allons pour découvrir une église. Je frappe. Le curé ouvre mais semble ne pas disposé à nous faire entrer. Je lui fais ma plus belle tête de gamin apeuré - pas difficile - en appelant à Dieu et tous ses sbires. Il nous accueille enfin pour nous dire qu'on est foutu.

Depuis des siècles, y a un espèce de Baron jaloux qui a mené la chasse dans les bois à sa bonne femme. Sa dame, une joyeuse invétéré s'est pendu à un arbre et lui est mort connement en se pétant la gueule à cheval. Depuis, à date fixe, il revient pour tuer des gens en compagnie de sa meute et des pauvres bougres qu'il a occis au fil du temps.
Pas d'étonnement quand nous apprenons que notre chauffeur est du coin !

Soudain la porte de l'église éclate. Les chiens zombies saute sur le clergyman maudit et le dévore. Entre dans le même temps le baron de l'enfer et quelques-uns de ces sbires non-vivants.

Je me fais attaquer par les chiens, je n'en ai cure, la rage au coeur et la merde au cul, je tente de déglinguer l'aristocrate au fusil.
Je meurs !

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Finalement, seul un personnage arrivera à s'enfuir et poursuivre l'idée que nous avions émise de retrouver l'emplacement où est enterrée sa défunte femme. Seule qui puisse arrêter sont mari démoniaque.

vendredi 24 octobre 2014

Rififi chez les gosses de riches.

Shadowrun, l'enlèvement de la Sabine, partie 2


Nous voilà donc à la fête. "The Master", un troll de notre équipe, adepte de la marave à l'objet improvisé, se lance sur la piste de notre cible.
Il la trouve à l'étage, immergée avec d'autres bons-à-rien friqués dans un monde virtuel. Il retrousse ses manches, se connecte et plonge dans un MMORPG médiéval-fantastique du futur. Mais fait choux-blancs pour attirer la jeune orque dans ses filets.

Pendant ce temps, je balade à trollitude au rez-de-chaussée, au milieu de jeunes orquesses facilement impressionnables tant leur existence semble vide, tout en surveillant les gardes alentours.
Au bar, notre orque fait comme de rien et y arrive parfaitement.
Marcel Gotlib !
Ben merde, t'as pas changé !

A l'étage, The Master "en a gros". Il bloque la porte de la pièce. Place un coup sur l'occiput de la demoiselle réfractaire et saute par la fenêtre. Traverse le toit non prévu pour une charge de mastodonte et atterrit sur deux galopins qui baisaient à l'arrière d'une décapotable rangée là !

Notre orque ayant anticipé le mouvement, se place au volant et démarre avec perte des deux turlupins et fracas des coups de feu des agents de sécurité de la résidence.

Je m'éclipse prestement après avoir tenue la jambe d'une samouraï cybernétique et lui avoir collé une ou deux bastos dans le buffet.
Demi-homme, le natif de notre bande me récupère et après quelques changements de véhicules, nous voilà au rendez-vous de notre
commanditaire. On échange l'otage contre les crédits et roule ma poule, chacun chez soi.
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Le lendemain, la TV annonce une recrudescence de violence parmi les méta-humains.

vendredi 17 octobre 2014

Sueur et tremblements.

Shadowrun, l'enlèvement de la Sabine, partie 1

Vendredi soir, Shadowrun : Alors que nous nous cassons les dents sur le kidnapping d'une orque des beaux quartiers, un de nos contacts nous propose des entrées à sa fête. Les trois cinquièmes de l'équipe se rendent au RdV pour se faire dégommer au lance flamme, lance grenade et autres... Dégoût généralisé et blessures en tout genre. L'autre partie de l'équipe s'en va tranquillement "emprunter" un véhicule nécessaire à l'enlèvement de la sabine aux crocs étincelants. La frustration étant à son comble, la grogne à son maximum, nous décidons malgré les hématomes de plus de la moitié de notre bande, de nous rendre à la party et si ça dégénère, tant mieux, ils paieront, quelque soit les "ils". Entrée furtive, mélage à la foule de jeunes idiots huppés,hipster et autres vocables branchés,abscons et inutiles. Et surprise, nos vieux visages balafrés par de trop nombreux combats font fureur et annihilent toute idée de furtivité.