vendredi 24 octobre 2014

Rififi chez les gosses de riches.

Shadowrun, l'enlèvement de la Sabine, partie 2


Nous voilà donc à la fête. "The Master", un troll de notre équipe, adepte de la marave à l'objet improvisé, se lance sur la piste de notre cible.
Il la trouve à l'étage, immergée avec d'autres bons-à-rien friqués dans un monde virtuel. Il retrousse ses manches, se connecte et plonge dans un MMORPG médiéval-fantastique du futur. Mais fait choux-blancs pour attirer la jeune orque dans ses filets.

Pendant ce temps, je balade à trollitude au rez-de-chaussée, au milieu de jeunes orquesses facilement impressionnables tant leur existence semble vide, tout en surveillant les gardes alentours.
Au bar, notre orque fait comme de rien et y arrive parfaitement.
Marcel Gotlib !
Ben merde, t'as pas changé !

A l'étage, The Master "en a gros". Il bloque la porte de la pièce. Place un coup sur l'occiput de la demoiselle réfractaire et saute par la fenêtre. Traverse le toit non prévu pour une charge de mastodonte et atterrit sur deux galopins qui baisaient à l'arrière d'une décapotable rangée là !

Notre orque ayant anticipé le mouvement, se place au volant et démarre avec perte des deux turlupins et fracas des coups de feu des agents de sécurité de la résidence.

Je m'éclipse prestement après avoir tenue la jambe d'une samouraï cybernétique et lui avoir collé une ou deux bastos dans le buffet.
Demi-homme, le natif de notre bande me récupère et après quelques changements de véhicules, nous voilà au rendez-vous de notre
commanditaire. On échange l'otage contre les crédits et roule ma poule, chacun chez soi.
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Le lendemain, la TV annonce une recrudescence de violence parmi les méta-humains.

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