samedi 27 janvier 2018

Star Trek Atlantis - Entrée n°5 Suite

Journal de bord
Entrée n°5bis

Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha
Date stellaire 6 Août 2155


... La porte est verrouillée. L'Enseigne Ch'tatrir la crochète très efficacement. Au delà se trouve une ruelle en cul-de-sac débouchant sur une des grandes rues de la ville. Pour l'instant, nous ne nous aventurons pas plus loin, préférant visiter la troisième porte située dans ce couloir. Il s'agit d'un grand atelier de confection. Des pièces de vêtements trainent de-ci, de-là et nous imaginons que les machines qui s'y trouvent sont des sortes de métier à tisser. Le Numéro Un appelle le reste de l'équipe et enjoint les Enseignes Poliakovevitch et Ducarde à trouver un moyen d'alimenter nos appareils. Alors que je récupère, en visitant l'atelier, un tuyau pouvant me servir d'arme, l'Enseigne Poliakovevitch parvient à connecter un des étranges câbles minéraux transportant l'énergie à un de nos tricordeurs. Le Numéro Un lui demande de charger en priorité un communicateur, mais changer l'interface déjà bricolée semble demander du temps. L'Enseigne Ducarde vient l'épauler.

D-12 Memories - Entry 1
Après une rapide discussion avec l'Enseigne Ch'tatrir où je lui fais part de mes craintes à propos d'une possible usurpation d'identité au sein de notre groupe par un androïde local, il demande au Lieutenant Pak-Wan-Tan un examen à l'ancienne de toute l'équipe. Puis, il s'en va démonter les pieds de table où nous étions ligotés et arme ses troupes. L'Enseigne Ducarde le prévient discrètement que l'attitude de l'Enseigne Poliakovevitch est suspecte. Il semble mettre beaucoup trop de zèle dans les procédures de sécurité et fait trainer l'adaptation de l'interface de rechargement.

À ce moment là, j'ai pu observer un changement important dans le comportement de l'Enseigne Ch'tatrir. Partant du postulat arbitraire que seules de vraies créatures vivantes pouvaient excréter leurs déchets, l'Enseigne Ch'tatrir se mit en tête de faire uriner ou déféquer tout le monde, et dans les plus brefs délais, en commençant par l'Enseigne Poliakovevitch. Ainsi pendant que le Numéro Un aménageait deux salles en lieu d'aisance, et s'appliquait à épier chaque miction de ses compagnons, je fis quelques observations éclairantes.
En premier lieu, j'ai pu vérifier que les Endoriens, en situation de stress, révèlent une inclinaison à l'obsession et à la paranoïa (comme le signale la base de donnée vulcaine). En deuxième lieu, je me dis que si des étrangers visitaient cet endroit plus tard, ils pourraient en conclure de façon erronée que les humains éprouvent désespérément le besoin de marquer leur territoire. À moins qu'ils ne concluent plus simplement que l'humanité est composée de "gros dégueulasses".

D-12 Memories - Entry 2
Finalement, profitant de ce que l'Enseigne Poliakovevitch est occupé à tenter de "faire pleurer Popol" sous les ordres et le regard du Numéro Un, l'Enseigne Ducarde accélère la manœuvre et connecte un communicateur au dispositif de chargement qu'il vient de terminer. Lorsque deux d'entre eux sont à demi chargé, nous décidons de sortir de l'endroit, profitant de l'obscurité de la nuit. Le Lieutenant Pak-Wan-Tan, l'Enseigne Miller et l'Enseigne Ch'tatrir se dirigeront vers la sortie afin de se soustraire au brouillage radio auquel est soumis la cité, pendant que les Enseignes Ducarde, Poliakovevitch et moi-même nous dirigerons vers l'étrange dôme des loisirs.

Et pendant ce temps sur l'Atlantis...
Nous y arrivons rapidement, sans rencontrer la moindre âme qui vive. Surveillant de façon continue les agissements de l'Enseigne Poliakovevitch, je fouille le Club House qui se trouve près du lac mais en vain. Je décide que nous devons repartir à présent à l'Hôtel de Ville où doit normalement nous rejoindre le reste de l'équipe. Effectivement, le Numéro Un et nos camarades nous retrouvent rapidement.
La sortie hors de la ville n'a pas été concluante. Le brouillage radio s'étend trop loin et sans équipement adéquat, le froid et le manque d'oxygène ne permettent pas de contacter l'Atlantis, si celui-ci est encore en orbite, ce que nous doutons de plus en plus. Nous fouillons la mairie, sans résultat nous permettant d'imaginer une échappatoire. Après une courte discussion avec l'Enseigne Ch'tatrir, il suggère de repartir vers l'entrepôt de départ pour trouver la source d'énergie qui alimente la ville, et recharger les tricordeurs - afin de dissiper le doute qui le ronge quant à l'identité de chacun. Je suggère de rechercher d'autres entrepôts dans les parages. 

D-12 Memories - Entry 3
Alors qu'avec le Numéro Un je m'apprête à pénétrer dans un deuxième hangar similaire à celui dans lequel nous étions enfermés, nous recevons un message d'urgence de l'Enseigne Miller nous demandant de revenir, alors qu'en arrière plan nous entendons un voix inconnu dire : "Ça va trop loin !". Elle nous communique que l'enseigne Poliakovevitch a "arraché son visage" pour révéler un être artificiel.

D-12 Error 404
Après une faute tactique de l'Enseigne Ducarde qui révèle de vive voix à l'étrange machine que nous sommes en chemin, j'arrive sur les lieux. Alors que l'Enseigne Ch'tatrir reste caché en arrière, je découvre à mon tour que sous les traits de l'Enseigne Poliakovevitch se cachait un robot d'une structure inédite. Il me révèle qu'il faisait parti de l'assistance des colons arrivés il y a cent-cinquante ans sur cette planète. Elle traversait alors une ère glacière et petit à petit, les membres humains succombèrent alors que des trois robots les plus évolués il ne resta que lui à force de se phagocyter pour se réparer. À la fin, un des derniers survivants lui donna la possibilité de ressentir les émotions et d'accéder à une forme de conscience très évoluée. D-12 décida alors de réaliser le rêve de ses concepteurs. Dans sa volonté de recréer une colonie sur cette planète, il a envoyé des doubles de nos personnes à bord de l'Atlantis afin de le saboter et de l'obliger de se poser, ignorant que ce type de vaisseau ne peut entrer dans l'atmosphère d'une planète de type Minchara.
En pendant ce temps sur l'Atlantis

Je m'engage dans un raisonnement logique avec lui, soulignant les nombreuses incohérences de son raisonnement à propos par exemple du peu de chance de survie des nouveaux colons, du crash certain de l'Atlantis ou des représailles de la Coalition des Planètes qui en découleraient. Je lui propose à la place de quitter cette planète avec nous et de rendre hommage à ses créateurs en faisant profiter à l'humanité de ses connaissances et de ses découvertes. Alors que le vrai Enseigne Poliakovevitch nous rejoint, éberlué, accompagné d'un habitant de la ville, D-12 accepte ma proposition et permet au Numéro Un, sorti de sa cachette, de contacter l'Atlantis.

À peine connecté, le "capitaine par intérim" McCormac nous appelle et après un explication sommaire nous demande de nous rassembler sur un espace dégagé afin de téléportation, toutes nos navettes ayant été sabotées.
À l'évocation de ces informations, le fait que le Numéro Un McCormac soit à présent Capitaine, plusieurs hypothèses m'apparaissent et aucune n'est rassurante.
Nous entendons que le cadet Willis, surnommé par l'équipage humain "les deux bras gauches", exécutera la manœuvre de téléportation. Mes compagnons s'inquiètent. Nous apparaissons finalement sur la passerelle face à un cadet Willis à la fois soulagé, enthousiaste, transpirant à grosses gouttes et arborant moustache et bouc, ce qui interpelle profondément l'Enseigne Ch'tatrir. En effet d'après ses derniers souvenirs sur le vaisseau, il était imberbe.

Capitaine McCormac
Mais, nous sommes appelés à la Ready Room pour débriefer avec le Capitaine McCormac. Je donne des instructions aux agents de la sécurité présents pour accompagner D-12 dans des quartiers et d'assurer avec une constante vigilance sa "protection" en attendant les ordres du Capitaine. Les couloirs sont marqués de tirs de phaseurs et du sceau d'une bataille.  Le Capitale McCormac nous apprend que les usurpateurs ont tué le Capitaine Adams alors qu'il donnait l'ordre de quitter l'orbite, et fait douze blessés. Nous lui faisons un compte rendu de notre aventure et lui décrivons précisément D-12, son histoire, ses intentions, sa personnalité apparente. Puis, nous nous dirigeons vers l'infirmerie pour un contrôle approfondi, exigé par l'Enseigne Ch'tatrir.

Ce dernier est très inquiet à propos de l'apparence du cadet Willis, surtout quand ce dernier lui affirme avoir toujours porté sa pilosité faciale. À nouveau, il semble que l'Enseigne Ch'tatrir entre dans une nouvelle phase obsession/paranoïa. Il va voir le médecin en chef Pak-Wan-Tan pour lui livrer ses doutes et organise avec l'aide de l'Enseigne Ducarde un "petit accident" sur le cadet Willis afin de l'obliger à passer un examen complet.
Je reste dubitatif quant à la méthode, risquée entre les mains de l'Enseigne Ducarde en panique. 

Mais, loin de nos préoccupations présentes, une nouvelle mission prioritaire nous est assigné par l'Amiral Gardner. Alors qu'un accord pour l'entrée d'Alpha Centaury dans la Coalition des Planètes avait été trouvée, impliquant une entrée conjointe de Draylax pour limiter une prédominance humaine, des destroyers vulcains ont attaqué Alpha Centaury. Etonnée, j'apprends également que l'avant-poste scientifique de Kalder 2 a, lui aussi, subit un bombardement. Mais Starfleet soupçonne que, comme pour les Klingons, il s'agisse, en réalité, de vaisseaux piratés par des Romuliens.

Nous devons, quand à nous, nous précipiter, une nouvelle fois, au sauvetage du Kobayashi Maru dont les scientifiques vulcains à bord, devaient en fait construire une station espion dans la constellation Gamma Hydra, à la limite des territoires Klingon et Romulien.

À l'infirmerie, en examinant le cadet Willis que l'Enseigne Ducarde à malencontreusement blessé, le Lieutenant Pak-Wan-Tam fait une étrange découverte...

Fin de l'Entrée n°5 du journal de bord

dimanche 21 janvier 2018

Star Trek Atlantis - Entrée n°5

Journal de bord
Entrée n°5

Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha
Date stellaire 6 Août 2155

Une semaine est passée depuis le évènement sur Kronos. Suite à notre implication dans les derniers évènements, les Équipiers Ch'Tatrir, Ducarde, O'Brook, Poliakovevitch et moi-même sommes promus Enseigne.
L'Enterprise est partie pour une mission diplomatique dans le système Alpha Centaury qui souhaite rentrer dans la Coalition des Planètes face à une opposition Vulcain, Endorien... qui trouve qu'il y a déjà bien trop d'humains au sein de la Coalition.
Après une réunion de laquelle l'Enseigne Ch'tatrir sort perturbé, il nous apprend que l'Enseigne O'Brook a pu enregistrer les preuves vidéo Klingon grâce à un tricordeur modifié.
Nous sommes assignés au quart Alpha à présent, et poursuivons la mission de pacification de la route stellaire Terre-Altaïr.
Le lieutenant Ramirez découvre une planète lors de son temps de repos. Il s'agit d'une colonie oubliée qui se serait établie il y a cent-cinquante ans sur Idriss 2, non loin de notre route actuelle. Le Capitaine Adams décide de rompre la routine et d'aller "jeter un coup d'œil" comme disent les humains.
C'est un planète de classe Minchara dont l'atmosphère quelque peu ténue nous imposera simplement un masque respiratoire léger. Les senseurs du vaisseau ne repèrent aucune vie de type humanoïde. Par contre nous repérons un grande structure, un dôme d'environ cinq-cent mètre de diamètre au milieu d'un ensemble de petites collines.
Le Capitaine Adams demande à l'Enseigne Ch'tatrir de regrouper un équipage pour une mission d'exploration. Le Numéro Un sélectionne les Enseignes Ducarde, Poliakovevitch, moi-même, le Lieutenant et médecin en chef Pak-Wan-Tan - l'Enseigne O'Brook étant occupé sur une autre mission. Je recommande l'Enseigne Jennifer Miller pour compléter la sécurité de la mission.
Nous décendons en navette jusqu'à proximité du dôme.
La structure est en fait constitué d'un dôme principal et d'un dôme plus petit, mitoyen.
L'Enseigne Poliakovevitch arrive à pirater l'ouverture du sas et nous pénétrons sous la direction du Numéro Un. A l'intérieur nous découvrons des bâtiments typiques du XXème siècle. Les rues sont désertes. Aucun bruit ne vient briser le sentiment de solitude et d'abandon que nous ressentons. Sauf que tout semble neuf, les infrastructures et les véhicules sont en parfait état, bien entretenus, sans une trace de poussière.

Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe

Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe
Nous nous séparons en deux équipes pour couvrir plus de terrain. Les maisons sont vides, avec des frigos vides, pas une trace de vieillissement. Pas d'eau ni électricité dans les habitations, tout est parfaitement propre.
Le Lieutenant Paqwon Tan relève sur son tricordeur que toute la végétation est un dérivé de carottes ; arbres, arbustes, herbe...
Nous échangeons avec l'autre équipe notre impression de village témoin, de décors improbable. Mais pourquoi et entretenu par qui ou comment ?






Alors que la première équipe remonte la rue principale vers le centre du village, nous nous dirigeons vers l'interface entre le grand et le petit dôme. Nous repérons un cimetière à l'extérieur, au pied d'un colline. Le deuxième dôme apparait être un centre de loisir avec son lac central, ses circuits de promenade à pied ou à vélo.
Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe
Nous recevons une communication de l'enseigne Ducarde. L'équipe une vient de rencontrer des autochtones et nous demande de la rejoindre à l'hôtel de ville, sur la place centrale.
Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe
Peu après, deux enfants surgissent dans notre rue et nous proposent de nous conduire jusqu'à nos coéquipiers. Prétextant une discussion avec les jeunes humains, je demande au médecin en chef de faire discrètement un scan complet. Les résultats sont troublants. Les formes de vie qui nous font face ne sont pas vivantes, du moins pas selon nos critères, et surement pas constituées à base de carbone.
Nous rejoignons l'équipe première à la mairie. La ville entière était à une fête en célébration du Jour des Pères Fondateurs ce qui voudrait expliquer l'impression d'abandon de la ville lors de notre arrivée. Nous leur demandons quelques précisions sur leur condition de vie. Ils mangent une sorte de lichen poussant à l'extérieur du dôme. Quand aux archives que nous sommes désireux de compulser, elles demeurent dans les restes du vaisseau des Pères Fondateurs. Le maire accepte volontiers de nous y conduire. Chemin faisant, je traîne à l'arrière du groupe avec le Numéro Un afin de l'informer du statut physiologique particulier de nos hôtes mais étrangement, le maire, distant d'au moins vingt mètre, entend parfaitement notre échange et promet que toutes les étrangetés seront bientôt expliquées.

Nous pénétrons à sa suite dans un entrepôt et aussitôt un bruit de gaz se fait entendre. Le maire et mes compagnons s'écroulent inconscients avant que je ne sombre à mon tour malgré le masque respiratoire que je m'étais empressée d'appliquer sur mon visage.

Nous nous réveillons entravés sur des planches dans un pièce plongée dans le noir. J'entends mes camarades autour de moi qui s'échinent déjà à tenter de se libérer avec force grognements. Je garde mon calme, me concentre et me conditionne afin de glisser une de mes mains hors des sangles qui les lient, au prix de blessures légères. Je finis de me détacher puis à tâtons libère le Numéro Un, puis tout deux, l'ensemble de nos coéquipiers. Communicateurs, tricordeurs ont été vidés de leur énergie. Dans nos phaseurs ne reste que le minimum permettant juste une explosion forcée de la chambre.
Je propose deux choix au Numéro Un : l'attente et l'embuscade, ou s'échapper immédiatement en faisant exploser la porte de notre prison. Il opte pour la deuxième solution. Je place donc mon phaseur contre la serrure de la porte, en bloquant le tout avec une des tables sur lesquelles nous étions attachés. La porte est expulsée sous la puissance de la déflagration et nous nous retrouvons dans un couloir muni de plusieurs portes.

Avec l'Enseigne Ch'tatrir, je m'approche de l'une d'elle. Derrière, une sorte d'atelier de montage où trônent des bouts de corps, des membres, des écorchés..., ce qui semble être des morceaux de robots dont la technologie inconnue nous dépasse tous totalement.
Il apparait sur les moniteurs - dont l'Enseigne Ducarde explore l'interface déroutante - qu'"ils" nous ont dupliqués ce qui nous inquiète passablement avec le Numéro Un. En effet, il apparait que nous sommes restés inconscients au moins trois jours, temps largement nécessaire pour nous remplacer au sein de l'Atlantis en vue d'un plan d'invasion.
Alors que l'Enseigne Ducarde commence à maîtriser l'étrange ergonomie des ordinateurs présents, l'Enseigne Poliakovevitch, à la recherche d'une source d'alimentation, arrache un écran mural et... fait tout planter.
De notre côté, le Numéro Un et moi, nous dirigeons discrètement vers la deuxième porte du couloir...

Fin de l'Entrée n°5 du journal de bord